Eric Péron n’avait sans doute pas calculé son coup mais en arrivant à Brest en plein milieu d’un mercredi après-midi sous un soleil printanier, tous les ingrédients étaient réunis pour que l’ultime arrivée de ce tour du monde soit une grande fête. Elle le fût assurément, jusque tard dans la nuit brestoise… Un instant suspendu qui le reste trois semaines plus tard et sur lequel nous revenons aujourd’hui à l’occasion de son anniversaire !

C’est au culot et après un timing de préparation record qu’Eric Péron avait choisi d’embarquer dans l’aventure de cet événement hors normes qu’est l’ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest, le premier tour du monde en solitaire en course des ULTIM.

Franchir la ligne d’arrivée à bord de son ULTIM ADAGIO après 66 jours, 1 heure, 14 minutes et 27 secondes de mer d’une circumnavigation combative et maîtrisée est une immense victoire pour le Finistérien. Cinquième sur les six engagés à retrouver le public brestois, Eric Péron sera fêté à la hauteur de cette performance : il rentre dans le club prestigieux des onze marins à avoir bouclé dans l’histoire un tour du monde en solitaire en multicoque. L’étoffe des héros.

Sorti cette nuit du Pot au noir, l’ULTIM ADAGIO a retrouvé ce matin l’Atlantique Nord* qu’il avait quitté le 17 janvier dernier. Eric Péron a dû faire preuve de patience dans cette zone de convergence où il était rentré dimanche soir et qui l’a contraint à beaucoup manoeuvrer pour s’en est extirpé après 48 heures de bagarre. Après l’éprouvante dorsale brésilienne et cette nouvelle séquence de vents faibles, le skipper va pouvoir retrouver des vitesses plus conformes à celles de son ULTIM contre l’alizé de Nord-Est.

Direction Brest qu’il devrait atteindre dans 9 à 10 jours de navigation pour parvenir à franchir la ligne d’arrivée de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest, première course autour du monde en solitaire à bord de trimarans géants.

Une semaine après avoir franchi son premier cap Horn, Eric Péron bataille au large du Brésil avec deux adversaires. Le premier est un camarade, mais non moins concurrent : Anthony Marchand (Actual Ultim 3) n’est distant que de 200 milles dans l’Ouest de l’ULTIM ADAGIO et cherche lui aussi à frayer un chemin vers l’équateur. Le deuxième est leur carburant à tous les deux, ce vent absent d’une large zone où les alizés devraient souffler à cette époque de l’année.

C’est à 16h 18min 40s heure de Paris aujourd’hui qu’Eric Péron a franchi le mythique cap Horn, le premier de sa carrière. Un accomplissement plus qu’une délivrance pour le skipper de l’ULTIM ADAGIO qui ajoute une ligne supplémentaire à son CV de marin, avec la manière puisqu’il signe le meilleur temps de la course et de l’histoire de son bateau sur le Pacifique.

A bord de l’ULTIM ADAGIO, Eric Péron a franchi cette nuit la longitude du point Némo. Le scientifique qui a calculé mathématiquement sa position le désigne comme le « pôle maritime d’inaccessibilité ». Disons tout simplement que c'est le point le plus isolé du globe ! Il est situé au beau milieu de l’océan Pacifique Sud par 48°52’ de latitude sud et 123° 23’ de longitude ouest.

En franchissant la longitude du cap du Sud Est en Tasmanie dans la nuit de dimanche à lundi, à 00 heure 28 minutes et 30 secondes (CET) très exactement, l’ULTIM ADAGIO a fait son entrée dans le Pacifique, le plus grand océan du monde.

Après Bonne Espérance le 29 janvier, Eric Péron vient de doubler le cap Leeuwin ce vendredi, deuxième des trois balises que compte le grand Sud. Longeant la porte des glaces à bonne distance de l’Australie, le skipper de l’ULTIM ADAGIO commence à se projeter dans le Pacifique, laissant peu à peu dans son sillage un océan Indien qui lui a décoché quelques flèches inattendues.

Drôle de semaine sur l’ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest où le leader Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) met sa course en pause avant le cap Horn, et où ses poursuivants sont contraints à de gros détours pour composer avec les éléments trop furieux sur la route directe.

Un p’tit tour et ça repart ! On peut dire que l’ULTIM ADAGIO n’aura pas traîné longtemps en Afrique du Sud, profitant de la réactivité de son équipe à terre, venue sur place pour réparer la tringlerie de safran cassée dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.

Ce vendredi matin à 5h13, heure de Paris, Eric Péron a prévenu son équipe technique et la direction de course que son safran tribord était endommagé. Avec un safran incontrôlable et sans secteur barre de rechange pour tenter une réparation de fortune, Eric ne peut envisager d’attaquer les océans Indien et Pacifique. À 450 milles du cap de Bonne Espérance, l’ULTIM ADAGIO a donc ré-empanné ce matin pour faire route vers Cape Town, en Afrique du Sud.

L’ULTIM ADAGIO a changé de braquet depuis la nuit dernière et voit le compteur de milles défiler à belle vitesse pour rejoindre la longitude du cap des Aiguilles, marque officielle de sortie de l’océan Atlantique.

Après avoir traversé le Pot au Noir comme une fleur, Eric Péron a fait son entrée dans l’hémisphère Sud hier soir à 18h 49min 36s (heure de Paris). La petite musique des alizés et du contournement de l’anticyclone de Saint-Hélène va pouvoir commencer pour le skipper, appliqué à maintenir un bon tempo malgré son isolement au sein de la flotte des six ULTIM.

Voilà trente-six heures que l’alizé de Nord propulse à plus de 20 nœuds de moyenne l’ULTIM ADAGIO. Une trace nette plein Sud, ponctuée d’un petit empannage hier soir pour bien calibrer le point d’entrée dans le Pot au Noir, prochain chapitre du tour du monde d’Eric Péron. « Ce sont des conditions idylliques, 15-20 nœuds de vent sur une mer assez plate. Ça va vite ! C’est pour ça qu’on fait tout ça ! », s’exclamait le skipper dans une vidéo ce matin, « heureux de voir la carte du monde défiler » à belle vitesse après le contournement laborieux de l’archipel du Cap Vert.

Depuis le passage de front froid jeudi dernier, Eric Péron a progressé péniblement vers le Sud pendant 72 heures pour s’extraire d’une dorsale anticyclonique en dessous de laquelle il a commencé à toucher depuis la nuit dernière les alizés de Nord-Est.

Les vagues, ce n’est pourtant pas ce qui manque dans les parages des Canaries, où l’ULTIM ADAGIO traverse cet après-midi un front froid, première épreuve du feu depuis le départ.

En atterrissant ce matin au large du cap Finisterre après une nuit à vive allure, Éric Péron a coché la première case de cet ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest.

Donné sous le soleil et accompagné d’une brise légère ce dimanche, le départ de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest a offert un superbe spectacle aux milliers de spectateurs venus saluer une dernière fois les pionniers de ce tour du monde inédit.

Pour que les planètes s’alignent, il faut parfois être patient. En orbite autour de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest depuis sa Route du Rhum - Destination Guadeloupe en 2022, Éric Péron a dû attendre l’arrivée de son partenaire titre Adagio pour donner le véritable coup d’envoi de son projet.

L’ouverture du village de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest et la parade des trimarans, ce vendredi dans la métropole finistérienne, ont officiellement marqué le lancement de la course.

Éric Péron, skipper de l’ULTIM ADAGIO, engagé sur l’ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest, s’apprête à relever un challenge hors normes : parcourir un tour du monde, 21 600 milles nautiques (soit 40 000 kms) en solitaire sur un trimaran géant, à un rythme effréné. Comment faire face à un tel défi ? Le skipper d’ADAGIO détaille sa préparation à un peu moins de trois semaines du départ de la course.

Soutenir et mettre en lumière une initiative locale et porteuse de sens, voilà les principales motivations qui ont poussé Éric Péron à embarquer INNOVEO sur son tour du monde en solitaire à bord de l’ULTIM ADAGIO.

Dans tout juste un mois, le départ de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE, première course autour du monde en solitaire en ULTIM, sera donné à Brest. Au sein du team ADAGIO, malgré un temps compté, l’équipe technique est concentrée sur son objectif : faire partir Éric Péron dans des conditions de préparation et de sécurité optimales.

Au terme d’un parcours de 2 500 milles réalisé en Atlantique, la direction de course a validé la qualification d'Éric Péron, skipper du Trimaran ADAGIO, pour l’ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest, le tour du monde en solitaire sans escale en ULTIM ; un parcours riche en enseignements pour le marin et le bateau avant le départ de la course le 7 janvier prochain.

Fidèle soutien d'Éric Péron depuis cinq ans, c’est tout naturellement que le club d’entreprises French Touch Oceans Club embarque aux côtés du skipper breton sur son nouveau défi : l’ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest, tour du monde en solitaire et en ULTIM.

Mis à l’eau mercredi 25 octobre à Lorient, l’ULTIM ADAGIO est arrivé à Brest hier, son port d’attache. « Une vraie belle première étape » pour le navigateur Éric Péron...

Alpina, Chronométreur Officiel de l’ARKEA ULTIM CHALLENGE – Brest, accueille aujourd’hui le navigateur breton Éric Péron comme Ambassadeur jusqu’en 2027.

ADAGIO, le leader européen de l’appart’hôtellerie, annonce la signature d’un partenariat stratégique avec le navigateur Eric PÉRON, à l’occasion d’un tout nouveau rendez-vous sportif, l’Arkea Ultim Challenge, première course autour du monde, en solitaire, en maxi-trimaran. ADAGIO sera le partenaire-titre de ce multicoque, propriété d’Ultim Sailing.

La Rolex Fastnet Race avait pourtant bien commencé pour Eric Péron et Laurent Bourguès. A bord de French Touch Oceans Club, le duo prend un départ canon au nez et à la barbe des Ultim 32/23. Un peu moins toilé que ses concurrents Viabilis (Pierre Quiroga) et Le Rire Médecin - Lamotte (Luke Berry) à l’approche du front, French Touch Oceans Club maintient une belle troisième place au classement Ocean Fifty malgré les conditions de navigation pour le moins musclées. Plus de 35 nœuds de vent de face, des rafales à 45, dans une mer forte de 3 mètres, l’entame de course est très tonique, les bateaux et les équipages malmenés. La suite, c’est Eric Péron qui la raconte :

« J’ai eu le plaisir ce matin d’annoncer que je participerai à The Arch, au Trophée des Multicoques, à la Rolex Fastnet Race et à la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre cette saison à bord de l’Ocean Fifty French Touch Oceans Club. Il semblerait que cette annonce ait manqué de précision et d’éclairage concernant ma participation à l’Arkea Ultim Challenge - Brest en janvier prochain.

Après une belle quatrième place sur la Route du Rhum - Destination Guadeloupe en novembre dernier, l’Ocean Fifty d’Eric Péron a repris des couleurs et retrouvé cette semaine son élément naturel. A bord de “French Touch Oceans Club”, Eric Péron renoue lui aussi avec le large et la compétition.

Le skipper de Komilfo a franchi la ligne d’arrivée de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe ce dimanche matin, à l’issue de 11 jours, 19 heures et 21 minutes de course. Il termine ainsi 4e chez les Ocean Fifty à l’issue d’un scénario particulièrement disputé. Une expérience aussi haletante que prestigieuse dans sa carrière de coureur au large, et l’illustration aussi d’une détermination sans faille. Éric raconte.

Top départ d'un start retardé ce mercredi !! Tous les jours à 12h15, retrouvez l'émission LA KOTIDIENNE sur le site komilfo-sport.com en direct du PC Komilfo à Brest : L'image du jour, les commentaires de Eric Péron, l'analyse de la course et le point sur la course virtuelle Komilfo.

A un mois du départ de la Route du Rhum Destination Guadeloupe, Éric Péron, skipper du trimaran Ocean Fifty KOMILFO, ne ménage pas sa monture et enchaîne depuis début septembre les chantiers d'optimisation, les navigations d'entrainement et les opérations de RP. Nouveaux équipements, nouvelles voiles, premiers tests dans des conditions musclées font apprécier au skipper le comportement rassurant de son bateau. Retour en arrière sur un mois de préparation intensive, à un mois du grand départ.

A bord de son Ocean Fifty Komilfo, Eric Péron et son équipage ont marqué les esprits lors du premier épisode du Pro Sailing Tour à Bonifacio en mai dernier. Toujours au contact, dans le match, l'équipage a prouvé qu'il fallait désormais compter avec lui pour la suite du circuit. La suite, on y est, avec une nouvelle compétition qui s'ouvre ce jeudi à Brest.

Animateur de la course au large depuis plusieurs années, Eric Peron s'élance sur le Circuit Pro Sailing Tour en Ocean Fifty sous les couleurs de French Touch Oceans Club, une marque qu'il a créée et qui regroupe ses partenaires sous une même bannière

Eric Péron a remporté la quatrième et dernière étape ce mercredi à Dieppe devant Armel Le Cléac'h et Corentin Douguet. Mais le grand vainqueur de cette 50e édition partie de Nantes le 2 juin est Yoann Richomme, le skippeur de Hellowork-Groupe Télégramme.

A 33 ans, Eric Péron fait partie de l’équipage Donfeng skippé par Charles Caudrelier qui vient de gagner la troisième étape de la Volvo Ocean Race. Après avoir frotté ses fonds de culotte sur divers dériveurs et flirté avec le très haut niveau de la compétition internationale, le marin breton se lance désormais avec succès dans l’aventure de la course au large.

Après Morgan Lagravière pour lequel Kaïros vient d’acquérir l’ex-IMOCA Safran et recherche actuellement des sponsors, Roland Jourdain et Sophie Vercelletto, gérants de la SARL Kaïros, accueillent Eric Peron. Il courra la Transat Jacques Vabre aux côtés de Morgan.

Le 27 octobre prochain, Fabrice Amedeo et Eric Péron prendront le départ de la Transat Jacques Vabre. Le duo de Newrest – Art & Fenêtres partagera pour la deuxième fois cette traversée de l’Atlantique en double.